L’OUVERTURE
L’objectif de votre appareil utilise ce qu’on appelle un diaphragme doser la lumière qui entre dans le boîtier. Ce diaphragme fonctionne sur le même principe que l’iris de votre oeil qui s’agrandit pour laisser entrer plus de lumière si la scène vue est très sombre, et qui inversement se ferme s’il y a trop de lumière. Pour les objectifs, on a quantifié ce degré d’ouverture. Ce sont ces fameux nombres : f/2, f/2.8, f/4, f/5.6, f/8, f/11, f/16..indiqués en général sur la bague d’objectif. Trois petites choses à retenir :
Un nombre faible (f/2 par exemple) correspond en réalité à une grande ouverture ; vous laissez passer beaucoup de lumière
Un nombre fort (f/16) correspond à une toute petite ouverture et donc le passage de très peu de lumière.
Quand on passe d’une valeur de diaphragme à la suivante, dans le sens croissant, on diminue par deux la quantité de lumière reçue par le capteur.
Exemple :
Vous passez de f8 à f11, sans changer d’autres paramètres , votre capteur reçoit deux fois moins de lumière.
Inversement si vous passez de f8 à f5.6, votre capteur recevra deux fois plus de lumière
Le diaphragme,c’est une vanne qui laisse passer plus ou moins de lumière suivant qu’elle est ouverte ou fermée. La surface de l’ouverture du diaphragme est proportionnelle au carré du diamètre de ce dernier. Si on multiplie le diamètre par 2, la surface est multipliée par 4, donc on laisse passer 4 fois plus de lumière. Si on multiplie le diamètre par racine de 2 (1,414…), on ne multiplie la surface que par 2, donc l’ouverture est doublée. C’est pourquoi les chifrres exprimant le diaphragme sont en progression de valeur racine de 2 (1,414…).
Sur un APN CANON EOS40D, on peut régler la valeur de l’ouverture en positionnant la molette sur Av. L’appareil adaptera la vitesse d’opturation automatiquement.
– Priorité diaphragme (OUVERTURE)
On se souciera du diaphragme pour, en général les sujets statiques, se préoccuper de la profondeur de champ
Paysage : s’il est relativement lointain (premier plan à plus de 8 – 10 m) : pas de souci, quel que soit votre diaph, tout sera net, surtout si vous utilisez un grand-angle. Travaillez tout de même à un diaphragme de l’ordre de 8, pour éviter les mauvaises surprises (mais c’est très probablement le diaph que choisira le mode programme). Si vous voulez intégrer un premier plan rapproché dans la zone de netteté, vous pourrez avoir intérêt à fermer le diaph jusqu’à f11, voire f16 ou même f22 selon la proximité du sujet et/ou la focale employée (rappel : plus elle est courte, plus la profondeur de champ est grande, plus, donc, il sera facile d’intégrer un sujet rapproché).
A l’inverse, si vous souhaitez créer un contraste en ayant un premier plan flou ou l’inverse (arrière-plan flou, premier plan net), ouvrez votre diaph et/ou allongez la focale (en faisant passer votre zoom de 28 à 50 ou 80 mm par exemple, quitte à changer de point de vue).
Sujet rapproché : on retrouve les mêmes principes à ceci près que, pour avoir une zone de netteté étendue, il convient de diaphragmer relativement fort. Attention, donc, à ne pas tomber en dessous de la vitesse critique. Pour une nature morte, il est préférable de travailler sur pied pour assurer la stabilité de l’appareil, surtout qu’en intérieur, on a moins de lumière qu’en extérieur, donc la vitesse sera plus lente.
Pour le portrait, c’est l’inverse : il est souvent souhaitable d’isoler le sujet par rapport au fond. On travaille donc au téléobjectif (qui, aussi, ne déforme pas l’image en vue de près comme une courte focale) à diaphragme ouvert (soigner la mise au point, la profondeur de champ peut être très courte).
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